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Le livre du marché

LE Marché CHIC de PARIS

2024 une année riche sur notre marché
avec 3 nouveaux ouvrages
LE marché CHIC de PARIS
L’Objet du coeur
et le premier concours de chapeaux
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25 juillet 2023

un Nouveau livre peut etre commandé sur notre site
« le marché CHIC de Paris  » 140 pages 140€ livré sur le marché par son auteur
souvent à la friterie

31 01 2023

à l’occasion de mon 75 ème anniversaire
je propose dans les allées de notre marché mon dernier livre de photos du marché
les 80 pages de ce dernier volume réalisé à l’unité par la fnac porte son prix à 85 euros sur commande
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Les puces de Vanves de la porte de Vanves
Par un amoureux de ce marché
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Paris Puces 14
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C’est un village sans clocher
C’est un village sans toits
C’est un village sans rues
C’est un village qui s’étend sur un trottoir
Un village de toiles sous les intempéries le froid, le vent qui casse tout
La pluie qui abîme les tissus , les papiers mais qui nettoie et lave les poussières du temps

C’est un village qui a un Cœur
Un cœur énorme qui bat
Un battement régulier depuis plus d’un siècle ; déjà sous Louis Philippe, puis dans les fortifs, enfin dans le périph. Tous les samedis et dimanches matins , un rituel indestructible
Une vraie horloge de Paris bien calée dans un coin… oublié et pourtant dans la capitale.
Un métronome de l’Histoire : un témoin de la grande Histoire
Où passent tous les objets liés à cette saga d’histoires
de tous les pays de tous les siècles jusqu’aux dents de mammouths ! D’Egypte, de Grèce, de Syrie… de toutes les époques , les styles , les écoles…
Wikipédia nous rappelle qu’autrefois on l’appelait « puces de la Porte Didot », ce marché est apparu en 1905 et compte environ quatre cents marchands non sédentaires, qui proposent à la vente meubles et objets 1900, Art déco, des années 1950 et 1970, curiosités, art populaire, vêtements et textiles anciens, dentelles, éventails , meubles de métiers, arts de la table, verrerie, argenterie, bijoux classiques et fantaisie, arts de l’Afrique de l’Orient et de Syrie, lustres de Murano, lampes, tableaux et gravures, objets de salles de bain, appareils photo et phonographes, militaria, mobilier de jardin, rotin, livres et revues, papiers anciens courriers et manuscrits , disques vinyles, bronzes. Objets du moyen age, outils , cartes postales. Le déballage de la marchandise s’y fait encore traditionnellement « au cul du camion ». et sur un trottoir d’un kilomètre que certains aimeraient bien couvrir en passage parisien façon art déco d’une verrière qui protègerait vendeurs et clients , proposerait des soupes à l’oignon !
Un recyclage total et unique loin des discours et totalement dans le réel
Sur ce point, cette réalité nous propulse de facto au rang d’Eco-Village dont la charte nous permet de participer au premier rang à l’ouverture de ce nouveau projet français visant à promouvoir le recyclage, la préservation de la Nature et va nous encourager dans ce sens.
On sort de la surconsommation , on ne jette plus : on Ennoblit !

Des habitants qui se connaissent tous
des volants et des fixes
qui se parlent et se respectent même s’ils ne s’apprécient pas,
des gueules au tempérament bien trempé.
Certains ont plus de 50 ans de trottoir! Et là on parle de professionnels pas de voleurs.
Quand l’un d’entre eux « casse sa pipe », son stand reste inoccupé, et sur une simple table, une photo, un papier, un stylo…pour les copains, pour la famille .

Certains visiteurs sont conquis depuis longtemps
de toutes classes, de tous milieux, ils se croisent, se reconnaissent se découvrent.
Wikipédia nous dit que Le photographe Willy Ronis y a réalisé quelques photographies devenues célèbres.
Pourquoi l’actrice Catherine Deneuve, les créateurs Jean-Charles de Castelbajac et Alexis Mabille, ou encore Armen Petrossian y chinent régulièrement. Pourquoi le galeriste Kamel Mennour y recherche des livres de photographie et d’art. Pourquoi on y croise aussi Thiery Marx : l’étoilé de la tour Eifel et d’autre personnalités politiques Dominique de Villepin
et aussi Caroline Pigozzi entre 2 voyages au Vatican .
Pourquoi Cabu aussi y flânait, Patrick Bouchitey y recherche encore des vinyles
L’actrice Dan Simkovitch y vendait les gâteaux qu’elle confectionnait jusqu’à son décès mais cette info semble erronée . Coluche y a acheté sa salopette à rayures bleues.
Un collectionneur de photographies anciennes, Marc Pagneux, y a découvert en 1989 le plus ancien portrait daguerréotype, daté de 1837. Françoise Sagan y achetait des tableaux paysagistes du XIXe siècle, genre qu’elle affectionnait particulièrement.
En 1992, le photographe Robert Doisneau y réalise le portrait du chanteur Thomas Fersen qui illustre son album « Le Bal des oiseaux ».
Rolland Godard ancien pianiste de Boby Lapointe y a trainé son « baltringue » des années faisant l’objet de tres nombreuses vidéos sur YouTube .
Pourquoi autant d’Amour de tolérance et de respect en un si petit endroit : on s’y sent bien …dans des quêtes individuelles personnelles et intimes, conscientes ou inconscientes : c’est cette alchimie qui m’attire ici, c’est aussi ce pourquoi j’ai demandé à Claude Lelouch de venir filmer ce dernier lieu de culture humaine du haut de ses 85 années… pour un nouveau témoignage de résistance .

Ah oui : Quelques codes à apprendre si vous voulez rejoindre cette tribu : on salue lorsqu’on entre sur un stand !et si on donne un prix on est obligé de conclure: et « cochon qui s’en dédie ! »
Les étrangers nous envient ce grenier à rêves et sont très nombreux à le fréquenter.
Après la tour Eiffel et Notre-Dame il reste sur le podium des incontournables lieux européens.
Plaque tournante internationale de tous les objets anciens, tous les goûts sont possibles, tous les goûts sont permis, des plus classiques aux plus extravagants, toutes les réappropriations sont possibles. Les créateurs ne s’y trompent pas depuis que le marché existe.

Un petit village éphémère de 300 âmes dont le rayonnement s’étend à travers le monde,
jusqu’aux pays de cultures multiples, le Japon, la Corée, les États-Unis, l’Australie, la Russie…
Classé au patrimoine depuis 2015, il fait partie des circuits ouverts et animés lors des journées du patrimoine . Carrefour des objets, carrefour des cultures, carrefour des goûts: chacun peut venir fouiller, chercher dans son histoire, dans son passé, dans son enfance, tout est là!

Notre site ; pucesdevanves.com reçoit et dépasse les 20000 visites par semaine.
Rejoignez nous ! Fouillez, cherchez dans votre propre histoire,
votre passé, votre enfance, tout est là ! On vous attend !

Bernard Blanché
vice-président de PP14

Un livre sur le marché des Puces de Vanves

Voici le premier livre jamais consacré au marché des Puces de Vanves

« Les puces de Vanves » – photographies de Bernard Blanché.
Préface de T. C. Carreteiro et E. Enriquez – B. Blanché, mai 2005 – 30 euro. 

 

Depuis deux ans en effet on voyait se promener entre nos stands cet éducateur de profession et photographe amateur, il s’arrêtait bavarder avec nous, manger aussi, et puis, sans qu’on s’en aperçoive, il nous mettait en boîte, avec nos clients souvent. Toute l’année, à toutes les heures, et par tous les temps, même le jour (un seul) de neige (quelle aubaine ce jour-là pour lui !).

Et tenace, payant tout de sa poche (impression du livre comprise, bien sûr) il réussit à mener à terme son entreprise. Il nous l’offre aujourd’hui garnie de textes de deux de ses amis, de ceux de quelques marchands (sollicités plus d’une fois, nous n’avons pas fait grand cas de sa demande de participation), et d’un sien propre (« Coup de Gueule !! » l’a-t-il appelé, et il fait mouche).

Souhaitons que son hommage à cette « tribu » (comme il nous appelle), partie bien vivante de « ce qui nous reste de notre passé » (comme il le souligne), soit entendu et partagé.

Pour acheter le livre, passez au marché (B. B. continue à rôder ou alors il laisse quelques copies à vendre aux marchands), ou écrivez-lui : bernardblanche@free.fr

Et surtout, allez visiter son site, où vous aurez la possibilité de feuilleter d’autres livres: www.bernardblanche.com .